Ce que vous devez savoir
- Les soins virtuels et les soins à distance, dont la thérapie cognitivo-comportementale par Internet (TCCi) et les psychothérapies par vidéo-consultation, ont leur utilité pour soulager les symptômes légers à modérés de l’anxiété, de la dépression et du trouble de stress post-traumatique (TSPT) chez les personnes âgées.
- Aucune étude n’a été réalisée sur l’efficacité des soins virtuels pour les troubles liés à l’usage de substances ou le trouble bipolaire.
- En ce qui concerne la prestation de soins virtuels, les adaptations les plus courantes pour les personnes âgées sont les suivantes : mise en place d’alertes/de rappels automatiques, soutien technique renforcé, aide-mémoires, aides visuelles ou aides auditives et possibilité pour un.e ami.e ou membre de la famille de faciliter les échanges entre le médecin et le patient.
Enjeu
On estime qu’en Ontario, de 17 à 30 % des personnes âgées ont des problèmes de santé mentale1 et, si l’on compte celles qui présentent des symptômes de dépression et d’anxiété, le pourcentage s’élève à 40 %1. Par ailleurs, à l’échelle du Canada, des personnes âgées ont déclaré faire une consommation, qu’on peut qualifier de problématique, de substances psychoactives, dont médicaments sur ordonnance, alcool et nicotine, et la consommation de cannabis est en hausse dans cette population2.
Pourtant, selon les recherches, il arrive souvent que les personnes âgées ayant des problèmes de santé mentale et de dépendance ne s’adressent pas à des professionnels, notamment en raison de la stigmatisation, du coût, d’un manque de connaissances en matière de santé mentale et de la difficulté à se déplacer3, 4, à quoi s’ajoute le manque de moyens et de prestataires de services dûment formés, en particulier dans les régions rurales4, 5.
Avec l’apparition de la COVID‑19, le besoin de soins en santé mentale s’est accru et de nouveaux obstacles à l’accès aux soins ont surgi :
- le risque de maladie grave due à la COVID‑19 est plus élevé6 chez les personnes âgées et la hausse des hospitalisations et des décès peut avoir des répercussions sur leur santé mentale7.
- l’isolement social affecte la santé physique, psychique et cognitive et il est associé à une prévalence accrue de dépression et de suicide8, 9.
- le manque de soutien institutionnel et de soutien de la part des proches exacerbe ces difficultés et peut conduire à l’admission d’un plus grand nombre de personnes âgées dans un établissement de soins de longue durée ou à l’hôpital9.
Les services virtuels et à distance de prise en charge des troubles mentaux et des dépendances sont prometteurs, car plus abordables et plus facilement accessibles pour les personnes âgées5, 10. D’après les recherches, la télésanté et la thérapie à distance peuvent réduire le nombre de consultations en milieu hospitalier et avoir des effets positifs sur la santé mentale et la santé physique11. Notons toutefois que peu de recherches portent spécifiquement sur les personnes âgées.
Méthodologie
Cet instantané de recherche présente un aperçu des travaux de recherche récents sur les soins virtuels et les soins à distance pour les troubles mentaux et les dépendances chez les personnes âgées. Afin d’examiner les effets de différentes technologies pour la prise en charge virtuelle des personnes âgées, nous avons procédé à une analyse documentaire sommaire avec l’aide des services de bibliothèque du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH).
La stratégie de recherche consistait à associer des termes relatifs à trois domaines : soins virtuels et à distance (p. ex. télémédecine, télépsychiatrie, psychothérapie par Internet ou vidéo), personnes âgées (p. ex. vieillissement, personnes âgées, gériatrie) et maladie mentale et dépendance (p. ex. troubles mentaux, dépression, troubles anxieux, troubles liés à usage de substances, alcoolisme).
Nous avons effectué des recherches dans les bases de données PsycINFO, Medline et Cochrane en nous limitant à la période allant du 1er janvier 2015 au 28 mai 2020. La recherche initiale a produit 743 articles, réduits à 680 après suppression des doublons. Nous avons ensuite numérisé les titres et les résumés et sélectionné 49 articles. À l’issue de la lecture de ces articles, nous avons retenu, pour cet instantané de recherche, 31 articles pertinents (25 études individuelles, 1 recherche documentaire et 5 revues systématiques).
Pour la sélection des articles, nous avons appliqué les critères suivants :
- l’étude visait les personnes de plus de 60 ans;
- l’intervention s’était principalement déroulée virtuellement ou à distance;
- L’étude remplissait l’une des trois conditions suivantes : les participants répondaient aux critères d’une ou plusieurs maladies mentales ou dépendances; ils présentaient des symptômes d’une maladie mentale ou d’une dépendance; la principale mesure de résultat portait sur l’évolution des symptômes d’une maladie mentale ou d’une dépendance.
Ont été exclus les articles portant sur des questions de santé mentale débordant le cadre de notre recherche (p. ex. démence, troubles cognitifs, insomnies), les articles portant sur la pose de diagnostics virtuels plutôt que sur les soins et les articles axés sur les prestataires de soins plutôt que sur les patients.
Conclusions
Vue d’ensemble des interventions
Parmi les études individuelles examinées, les programmes en ligne constituaient le principal moyen de prestation de services thérapeutiques3,5,10,12,13,14,15,16,17,18,19,20,21, suivis des vidéoconférences22,23,24,25,26,27. Les autres moyens d’intervention cités dans les études individuelles étaient le téléphone28,29,30,31, les téléphones intelligents/applications mobiles32, et les jeux vidéo33.La recherche documentaire et les revues systématiques portaient sur l’utilisation de la technologie en général pour les soins de santé mentale11, et sur le recours à des programmes en ligne34,35, à la vidéoconférence4,36, et aux téléphones intelligents/applications mobiles37. La durée des interventions se situait dans une fourchette de 5 à 10 semaines, à raison de séances hebdomadaires de 1 h à 1 h 30 et la période de suivi allait d’un mois à un an. Trois études individuelles n’incluaient pas de suivi21,22,33.
Bon nombre de programmes ou de cours en ligne comportaient des modules de base et des modules facultatifs, des exercices pratiques et des devoirs écrits réguliers, et offraient des ressources supplémentaires. Dans la plupart des interventions en ligne, le prestataire de services (p. ex. psychothérapeute, travailleur social, clinicien ou psychologue) communiquait brièvement avec les participants une fois par semaine, par téléphone ou par courriel.
Dans les études individuelles, les interventions thérapeutiques les plus courantes étaient des variantes de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), qui proposaient toutes diverses stratégies pour aider les personnes âgées à remettre en question leurs idées, a priori et convictions problématiques3,5,10,12,13,15,16,17,19,20,21,30,31. De nombreuses études faisaient appel à un mode d’intervention thérapeutique appelé activation comportementale (AC) afin d’inciter les personnes âgées à éviter les comportements négatifs et à privilégier les activités leur procurant du plaisir ou un sentiment d’accomplissement23,24,25,26,27. Une revue systématique portait sur les interventions en TCC34 et une autre sur la TCC, l’AC et la thérapie de résolution de problèmes36.
Dans les études individuelles, les principaux critères d’évaluation portaient sur les symptômes de dépression4,10,12,16,17,25,28,33 et d’anxiété3,5,16,20,28,30,31 et trois revues systématiques exploraient elles aussi les symptômes de dépression4,11,35. Certaines études examinaient le TSPT, la qualité de vie, l’invalidité, la douleur et le sentiment d’inquiétude, mais aucune ne traitait de la dépendance ou de la consommation de substances psychoactives.
Effets des différentes technologies virtuelles et à distance
Comparativement aux consultations ordinaires (p. ex. visites chez le médecin pour renouvellement d’ordonnance ou examen clinique) et au regard des listes d’attente, les interventions virtuelles et les interventions à distance ont entraîné une réduction des symptômes légers et modérés de la dépression3,5,10,12,13,17, de l’anxiété3,5 et du TSPT13 ainsi qu’une amélioration de la qualité de vie3,5,12,13. Seul un programme de TCCi pour les personnes âgées sujettes à l’anxiété et à la dépression n’a pas produit de résultats cliniquement significatifs16.
Les études individuelles qui comparaient les interventions virtuelles aux interventions en face-à-face n’ont pas mis en évidence de différence significative dans les résultats18,23,25,26 . De surcroît, une étude a montré que le cours Wellbeing Plus, fondé sur la démarche cognitivo-comportementale, avait un taux d’abandon moins élevé quand il était suivi en ligne18.
Une étude comparant les résultats d’un programme de TCCi encadré par un clinicien et de la TCCi autodirigée20 pour les personnes âgées manifestant des symptômes de dépression ou d’anxiété n’a révélé aucune différence significative en termes de résultats cliniques, de satisfaction ou de taux d’abandon.
Autres considérations
Facteurs propices et obstacles à l’utilisation des services
Concernant les services virtuels et à distance, la documentation faisait état de facteurs facilitant l’accès aux soins pour les personnes âgées :
- la commodité des services virtuels et leur confidentialité ont permis aux personnes âgées d’accéder à des soins en santé mentale4,15,36,
- les soins virtuels ont contribué à aplanir l’obstacle de la stigmatisation, puisqu’ils permettaient d’accéder aux services de chez soi, sans risquer d’être perçu comme ayant une maladie mentale4.
Cependant, si les services virtuels et à distance contribuent à améliorer l’accès aux soins pour les personnes âgées, il existe également des obstacles qui doivent être levés :
- Parmi les obstacles invoqués relativement à l’usage de ces technologies figuraient leur méconnaissance, réelle ou perçue, le manque de confiance et les contraintes financières4,14,29,37.
- Une revue systématique a révélé que les personnes âgées avaient des réserves sur la confidentialité des vidéoconférences, et ce, tant en raison de leur manque de confiance dans la technologie que parce qu’elles ignoraient si d’autres personnes étaient présentes dans la pièce4.
Pour surmonter les obstacles à l’usage des services en ligne, des téléphones intelligents ou de la technologie des jeux vidéo, les prestataires de services pourraient concevoir des interventions simples, offrir des programmes gratuits et mettre à contribution les personnes du même groupe d’âge, les familles ou les prestataires de soins15,32.
Adaptations pour les personnes âgées
Concernant les soins virtuels en santé mentale, la documentation comptait un certain nombre de recommandations, qui sont énumérées ci-dessous en fonction de deux grand types d’intervention.
Pour les interventions en ligne, par téléphone intelligent/application mobile ou pour la technologie des jeux vidéo :
- prévoir des alertes ou des rappels automatiques pour aider les personnes ayant des pertes de mémoire ou des déficits cognitifs3,32,12;
- présenter des études de cas ou des exemples pertinents pour les personnes âgées3,5,12,18,33;
- fournir une supervision renforcée et un soutien technique en direct (p. ex. au moyen d’appels téléphoniques hebdomadaires ou d’un numéro de téléphone à composer en cas de difficultés d’ordre technique)4,11,32,37;
- employer un langage simple et veiller à ce que les vidéos ou paragraphes (pour les textes) ne soient pas trop longs32;
- s’assurer que la mise en page est simple et la navigation conviviale, et employer des couleurs contrastées et une police de caractères de 14 points32;
- conception : prévoir l’utilisation d’écrans de grand format et de lecteurs d’écran37.
Pour les vidéos et les téléconférences :
- dans la mesure du possible, rencontrer les patients en personne avant de commencer les soins virtuels afin d’établir une relation thérapeutique4;
- expliquer aux patients comment seront gérées les interruptions dues à des difficultés techniques et proposer des solutions de rechange pour reprendre rapidement la communication7;
- conseiller aux patients de demander à un proche d’être présent en cas de difficultés techniques ou de problèmes auditifs22;
- faire appel à des aide-mémoires, des aides auditives ou des aides visuelles, telles que des cartes-éclair22.
Quel que soit le type d’intervention envisagé, il serait bon d’avoir un entretien sur les avantages et les risques des soins virtuels, sur la question de l’accès des personnes âgées à ce type de soins et sur leur confiance à l’égard de l’usage des technologies associées7.
Limites de l’analyse documentaire
En raison du manque de temps et de ressources, ainsi que de l’évolution constante de la technologie, nous avons limité les articles à une période de cinq ans et nous n’avons pas inclus d’ouvrages ou d’articles non publiés sous forme électronique. Il se pourrait donc que la présente analyse documentaire comporte des lacunes, notamment en ce qui a trait aux interventions de télésanté.
Les études elles-mêmes présentaient un certain nombre de limites et leurs résultats ne sont donc pas nécessairement indicatifs de la situation des personnes âgées de l’Ontario :
- la plupart des participants appartenaient à la tranche d’âge inférieure (moins de 75 ans), ils étaient de race blanche et de sexe féminin, et leur statut socio-économique était supérieur à la moyenne;
- beaucoup d’études excluaient les personnes ayant une dépression grave, un trouble bipolaire et des troubles cognitifs ou présentant une dépendance à une substance psychoactive;
- aucune étude n’a examiné l’intérêt des soins virtuels ou à distance pour les troubles liés à la consommation d’une substance ou pour le trouble bipolaire.
Comment pouvez-vous tirer parti de cette recherche?
Les soins virtuels et à distance en santé mentale, dont la thérapie cognitivo-comportementale par Internet (TCCi) et les psychothérapies par vidéo-consultation ont leur utilité pour soulager les symptômes légers à modérés de l’anxiété, de la dépression et du trouble de stress post‑traumatique (TSPT) chez les personnes âgées.
Les prestataires de services et les personnes chargées de la planification des programmes devraient examiner les facteurs favorables et les obstacles au passage à des services virtuels ou à des services à distance dans un contexte de pandémie et de post-pandémie, ainsi que les adaptations nécessaires. Il faudrait faire, sur les soins virtuels et à distance, des recherches qui a) portent sur la situation en Ontario; b) reflètent mieux la diversité des personnes âgées; c) ciblent les personnes âgées qui font une consommation problématique de substances psychoactives.
Remerciements
La présente note de politique a été rédigée par Beth White, courtière du savoir. L’auteure tient à remercier Reena Besa, libraire à CAMH, de l’aide qu’elle lui a apportée pour sa recherche dans les bases de données.
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